Après avoir
dormi dans l’aéroport, nous être réveillé à 3h00 du matin, avoir enregistré nos
bagages, nous rentrons dans la salle d’embarquement. Nous nous préparons à
vivre un long, très long voyage avec de multiples arrêts. Nous sommes le 04
Mars. Nous aurions pu arriver à destination en seulement quelques heures. Mais
un voyage au long cours demande de l’organisation, des choix et un besoin de
dépenser ces économies avec parcimonie. Au lieu d’un vol direct de Sao Luis, au
Brésil, à Panama à plus de 600 euros par personne, nous n’en débourserons que
120. C'est l'avantage d'avoir du temps! Ça nous permet de choisir les vols les
moins chers!! Et puis nous allons «découvrir du pays», enfin surtout des
aéroports! Nous allons pendant plus de 48h00 être «Lost in Translation» (perdu
en transition)! Pourtant ce voyage sera très intéressant à différents points de
vue, malgré toutes ces escales pour arriver à la destination finale souhaitée.
C’est tellement incroyable de voir comment nous pouvons passer de pays en pays,
ou plutôt d’aéroport en aéroport!
La première
étape se passe à Rio de Janeiro. Nous arrivons avant 8h00. Notre prochain avion
est lors de la nuit suivante. Nous décidons donc de sortir de l’aéroport, de
profiter un jour de plus de cette magnifique ville. Nous nous rendons
directement près de Copacabana. Entre la ville, ces plages, les locaux, une
Capairinha et un repas typique; la feijoada, nous passons une journée agréable.
Nous vivons pleins de moments en toute simplicité. Cette étape va aussi nous
réserver une anecdote assez incroyable!
Nous avons encore des Real. Nous
nous rendons donc dans un bureau de change. Au guichet, deux dames se partagent
le travail. Une est en formation. Elles se trompent! Elles nous donnent 255
euros au lieu de 55 euros... Nous nous regardons une première fois. Une
certaine excitation nous gagne. En sortant du bureau de change, nous recomptons
les billets et nous n’en revenons pas!
Nous sortons dans les rues de Rio en direction de la plage de
Copacabana.
Quelque chose nous dérange et nous
ne sommes pas tranquilles. Serions-nous capable de bafouer nos valeurs? Très
vite, sans avoir à nous concerter plus que cela, nous décidons, après quelques
minutes, de faire demi-tour. Nous redonnons cet argent qui ne nous appartient
pas! Beaucoup de personnes nous auraient dit que nous sommes fous, que nous
n’avons pas volé quelqu’un, et que nous devrions garder ce cadeau qu’elles
viennent de nous faire. Nous ne pourrons pas avoir notre conscience tranquille
si nous n’inversions pas le court des choses et des événements. Nous sommes heureux
d’avoir fait demi-tour et d’avoir remis en main propre à la formatrice, les 4
billets de 50 euros qu’elles nous ont donnés en trop! Pourtant une frustration va surgir. Elle
vient du fait que la fille en formation n’est pas là, pour avoir ce retour de
notre part et surtout que la formatrice ne nous remercie même pas. Elle reste
impassible, sans un sourire. Nous venons peut-être de les sauver d’un gros
problème concernant un trou de caisse conséquent qui pourrait remettre en jeu
leur poste. Le monde ne tourne parfois pas toujours rond... C’est un peu
frustrant mais nous n’aurions pas réussi à profiter de ces 200 euros «tombés du
ciel» ou plutôt de la main de deux guichetières un peu distraites. En tout cas,
cela renforce encore un peu plus les valeurs que nous partageons.
Nous finissons
la journée au bord de l’eau à siroter une dernière Capairinha sur le sol brésilien. En soirée,
nous nous enregistrons pour les vols suivants. Cette fois-ci, nos bagages iront
directement jusqu’à la destination finale; Panama City. En attendant, le
premier avion va nous faire traverser le continent sud-américain d’est en
ouest. Les paysages sont splendides depuis le ciel. Nous traversons la
cordillère des Andes. Nous pouvons admirer de magnifiques volcans enneigés, des
lacs, des paysages désertiques.
Nous
atterrissons en milieu de journée à
Lima, au Pérou. L’escale dans ce pays va durer plus de 6h00. Ça aurait pu être
sympa de sortir pour quelques heures, comme ça sera le cas aussi à notre
prochaine escale. Mais un visa de transit coûte 30 euros. Cela nous décourage
très rapidement. Nous prendrons donc le temps de prendre le temps dans cet
aéroport assez agréable. Nous discutons, lisons, faisons les fous devant un
écran tactile où nous pouvons intégrer nos visages dans un décor du Machu
Picchu, avec un lama! Nous retournons aussi, de nombreuses fois, dans un
magasin, qui propose en dégustation des petites boules de chocolat noir ou blanc,
fourrées aux amandes, noix de macadamia, coco. Il y avait aussi les noix de
pécan caramélisées et ceux fourrés aux fruits, même si nous en sommes beaucoup
moins fan. En effet, nous adorons, tous les deux, les fruits et le chocolat,
mais nous ne sommes pas des grands fans de leurs mélanges.
Les heures s’égrènent
très vite. Voilà déjà venu le temps de partir pour une nouvelle escale. A
chaque fois, le vol ne dure que quelques heures mais nous avons la chance de
pouvoir nous désaltérer et nous restaurer, grâce à des repas et boissons
proposés à chaque vol. Après avoir atterri dans un pays que j’ai visité en
2006, nous atterrissons dans un pays que j’ai découvert en 2010. Il s’agit de
la Colombie et de sa capitale Bogota. Si nous avions pu visiter ensemble ce
pays, j’aurais adoré car je n’ai que de bons souvenirs de ces lieux. Et oui,
contrairement aux aprioris non justifiés d’insécurité et de pays malfamés, qui
circule en Europe, particulièrement en France, ce pays est un vrai bonheur pour
tous les voyageurs, qui ont décidés de venir le découvrir. Demandez autour de
vous, si vous connaissez quelqu’un qui a eu la chance de fouler ces terres, je
suis persuadé que vous verrez son visage s’illuminer et un sourire radieux
apparaître! Seules les régions frontalières ne peuvent pas se visiter car les
cartels de drogues y règnent encore en maître, mais ce n’est pas le sujet du
jour. En ce 5 Mars, nous ne visiterons que l’aéroport international de Bogota, car
nous avons dû faire des choix au vu du temps imparti.
Nous allons
même y dormir toute la nuit. Une fois encore, nous devons simplement prendre
notre mal en patience. Mais avec de petites activités simples et plaisantes, de
fils en aiguilles le temps s’écoule. Très vite sera déjà venu le temps de
partir pour la destination finale. En
attendant nous dégustons notre repas à base d’empanadas à la viande et au
fromage. Ensuite nous nous permettons un petit plaisir sucré, sous la forme
d’un beignet au chocolat avec ces morceaux de noix. Nous passons le reste du
temps sur des bancs confortables, à l’écart de la foule, qui de toute façon «se
volatisera» au cours de la nuit. Après
avoir lus et écrits, Lucie s’endort jusqu’au petit matin.
De mon côté, je
reste éveillé beaucoup plus longtemps! Je m’occupe grâce à diverses activités
ludiques c’est aussi le parfait instant pour mettre en éveil mon esprit. Ce
périple du Brésil au Panama est un peu comme un moment hors du temps. Je réfléchis
sur certains aspects de ma vie, sur ce que nous vivons. Mais je pense aussi,
par exemple, au simple fait de vous raconter mes périples, sans tabous, en
toute sincérité. Je me suis mis parfois à nu! Je vous ai exposé mes aventures,
le plaisir du voyage, des découvertes associées, les merveilles de la nature,
mais aussi mes états d’âmes. Pourtant je pense être une personne plutôt assez
réservé, assez timide même parfois quand je ne passe pas par mes écrits. Je
souhaitais et souhaite simplement vous faire partager un projet merveilleux qui
m’a permis de rêver éveillé. J’ai pu assouvir ma curiosité concernant la vie de
nombreuses personnes dans différents pays, avec différentes cultures… Je n’ai
pas obligatoirement envie d’être remarqué, je ne suis pas non plus
exhibitionniste mais cela me permet peut-être de me réconcilier avec ce que je
suis, ou ce que je veux être! Dans un souci de partage, cela me permet de me découvrir ou redécouvrir, de dompter de nombreux aspects de ma personnalité. Je
ne sais pas jusqu’à quel point j’ai pu me confier à vous, jusqu’à quel point
j’ai pu me dévoiler. Même si vous êtes rentrés un peu dans mon intimité, je
garde en moi encore tellement de secrets, de zones de mystère, de multiples
aspects de ma personnalité, de sensibilité exacerbée ou des blessures. Grâce à
ce partage, j’ai envie de donner des envies à certains de partir, j’ai envie de
faire rêver, me rapprocher d’autres… Je
pense en tout cas avoir atteint un stade de liberté où j’assume totalement mes
choix et, où je peux espérer envisager l’avenir avec plus de sérénité.
En regardant un
peu derrière moi, ce qui m’arrive rarement car je vis toujours le moment
présent, ou envisage des projets futurs, je me rends compte que j’ai eu en
quelque sorte plusieurs vies. J’ai eu des traversées «du désert», Je me suis
parfois enfermé dans un certains chaos avec des angoisses et des doutes. Mais à
travers ces errances, ces découvertes, j’ai grandi. Je possède maintenant des
points d’ancrage qui m’éviteront de retourner dans certains travers. Je peux
dire que j’ai eu de nombreuses vies dans mon existence et qu’à chaque transition ce fut un peu comme
une nouvelle naissance… J’ai appris de mes nombreuses expériences, j’ai réussi
à mieux comprendre d’où venaient mes peurs. Mais surtout j’ai appris à m’aimer
comme je suis, à me responsabiliser, à me respecter, à essayer de lâcher prise
et ne plus vouloir tout contrôler. J’ai même accepté que l’on m’aime, j’ai
appris et j’apprends encore à faire confiance. Même si j’ai encore besoin de me
le dire à voix basse ou haute pour le mettre en application, je me sens plus
unifié. J’ai réussi à rassembler tout ce que je suis, tout ce qui m’anime, pour
pourvoir être en harmonie avec moi-même! Je ne suis plus obliger de me disperser ou me perdre. Je peux vivre
l’éphémère avec envie en m’émerveillant d’être vivant et de jouir de tant de
possibilités. Le chemin a déjà été très long et il n’est pas prêt de s’arrêter.
Certaines désillusions et surtout tous ces instants de vie merveilleux font ce
que je suis aujourd’hui. Tous les moments de bonheur, de partage et de joie me
donnent le sourire et me font croire à un avenir radieux. En tout cas le moment présent est beau car je
suis où je veux être et je fais ce que je désire faire…
Dans ces
derniers paragraphes, je vous parle de moi, de ce que je suis et à ce que
j’aspire, vers quoi je me penche, je me dirige. Mais maintenant et cela depuis
de nombreux mois, je partage ma vie avec quelqu’un. Je la partageais et la
partage depuis de nombreuses années avec beaucoup de proches, des amis ou de
simples rencontres. Mais là, je veux vous parler de quelque chose de beaucoup
plus fort, d’un sentiment particulier que l’on ne peut partager qu’avec qu’une
personne et qui ne demande qu’à se renforcer avec le temps. Cela n’est pas
toujours évident. Parfois nous sommes encore un peu trop intrusifs dans la vie
de l’autre, ou au contraire nous ne prenons pas assez en compte l’autre, son
histoire, et ces sensibilités. Nous avons trouvés pourtant une bonne distance
dans notre relation, qui nous permet et nous permettra encore plus dans le
futur de s’épanouir en tant qu’individus et aussi en tant que «la moitié» de
l’autre dans le couple. Cette distance
reste encore à affinée! Cela passe par de la communication, un échange constant
et le fait de toujours se rappeler que l’autre est une entité à part entière,
qu’elle est unique! Même si nous partageons de nombreux points en commun, nous
ne sommes pas exactement les mêmes et heureusement pour nous, notre équilibre
et notre couple. Nous devons donc faire
attention à notre intimité, au sens large du terme. Il ne faudrait pas que
cette dernière soit mise à mal par l’être aimé dans un souci de bien faire,
mais sans se rendre compte que ce n’est pas ce qui convient à l’individu qu’il
a fasse à lui. Le fait de donner et de recevoir dans une relation amoureuse
(comme vécue avec Lucie pour moi) ou amical et un subtil mélange qu’il faut
cultiver avec envie, attention mais aussi avec sagesse. Il faut savoir parfois
dire non à une attente de la personne aimée, même si, pour elle, elle apparaît
comme une évidence. C’est le cas surtout quand cela va à l’encontre de ce que
nous pensons ou ce que nous ressentons. Le fait de trouver la bonne distance
concerne l’aspect psychologique mais aussi et simplement l’aspect physique, comme
nous pouvons l’envisager plus facilement. Il est important de garder cette
bonne distance qui prend en compte la relation des individus, la situation, et
les besoins de la personne ou des personnes concernées, même indirectement.
Elle doit se réinventer à chaque rencontre cette distance. Elle n’obéit à
aucune règle fiable à 100%, sauf celle d’écouter les nombreux signes du corps,
du langage des différents intervenants, qui prennent part à l’instant, et aussi
du cœur…
Toujours dans
la même lignée de ces réflexions multiples, nous sommes là où nous sommes
aujourd’hui, car nous avons faits des choix. C’est encore mieux de pouvoir les
assumer entièrement et d’avancer grâce à ces derniers et avec ces derniers…
J’ai toujours voulu ne pas faire partie de la catégorie des personnes qui
remettent toujours au lendemain des projets ou des rêves qu’ils souhaitent
réalisés. Je pense n’y être plutôt pas trop mal arrivé.
Dans nos pays
«développés», les excuses pour ne pas agir ne sont généralement pas cohérentes.
Je me souvent au lycée des personnes qui disaient, même si c’était sous le ton
de la rigolade: «Vivement la retraire, vivement que j’ai plus d’argent,
vivement que je sois plus âgée, tout au moins, pour faire…» Je ne fonctionne pas comme cela. Je ne peux
pas laisser une multitude de projets à foisonner ou s’effacer dans mon fort
intérieur. J’ai besoin d’en piquer un ou plusieurs dans les plus importants,
qui germent dans mon esprit, pour passer à sa réalisation, dans chaque parcelle
du moment présent. C’est le cas par exemple pour Le Voyage, les voyages. Car,
même si je ne compte pas m’arrêter là concernant la découverte de notre
planète, je sais que cela sera complètement différent plus tard avec des
enfants, ou la vieillesse qui me rattrapera. Et même si je n’aurais jamais
assez d’une vie pour réaliser ce que j’aimerais vivre ou expérimenter, même si
doubler le temps d’une journée ne serait pas suffisant, j’ai conscience de cet
état de fait, et cela me permet d’envisager mes choix avec plaisir.
D’ailleurs en
parlant de plaisir et de respect pour ma vie, mes idées ne sont pas aussi
claires qu’au début de mes réflexions, qu’au début de mes escapades dans mon
esprit. Mes paupières s’alourdissent au fil des pensées. Mon corps, son état physique,
me rappelle à l’ordre. Il me dit que le sommeil vient. Je veux, plus que jamais,
respecter ces besoins aussi. Je prépare alors mon couchage sur le banc. Je fais
un bisou à Lucie qui est endormie. J’ai encore de belles pensées. Puis une fois
allongé, les yeux fermés, je dors déjà!
Nous sommes
déjà le 6 Mars 2016. Nous nous réveillons tranquillement alors que le hall
d’aéroport reprend vite vie avec de nombreux départs programmés. Après Sao
Luiz, Rio, Lima et Bogota, nous nous apprêtons à partir pour la dernière étape;
la destination choisie! Nous allons sortir de ce moment de «perdition» en
transition, de ce moment un peu hors du temps, un peu en décalage par rapport
aux instants vécus depuis le début de ce voyage. C’est cela, le bonheur du
voyage au long cours. L’imprévu est toujours devant soi. Les expériences
multiples et les journées qui ne se ressemblent pas sont monnaie courante. Nous
voici en partance, pour l’Amérique centrale! Devant nous, des terres que je
n’ai encore jamais eu la chance d’explorer, des cultures et des hommes dont je
ne connais pas les habitudes ou les coutumes. Peut-être seront-elles toutes similaires à d’autres
découvertes auparavant? Je veux pourtant en avoir le cœur net, je veux
l’expérimenter par mes propres moyens, en direct et en vivant le moment
présent!
Un
aéroport est un endroit où j’aime me trouver et être spectateur. C’est un lieu
où des personnes aux histoires multiples, aux personnalités différentes, aux
origines d’un peu partout sur terre peuvent se croiser.
Nous
sommes spectateurs de cela mais aussi partie prenante. Nous vivons notre
histoire et ce beau voyage! Nous sommes en partance pour le Panama! Le voyage
est encore plaisant, la vue splendide depuis les hublots… Quelques heures plus
tard, nous découvrons Panama City depuis le ciel avant de la découvrir en
marchant!
Et voilà, le
message que je découvre à la fin de mes écrits, en relisant le texte que j’ai écrit
et que Lucie a relu et «validé»:
«I LOVE
YOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!! »
Tellement agréable d’avoir ces attentions sincères! Après
avoir découvert ce message, nous passerons encore un moment de complicité
magique! Le décalage est grand sûrement pour vous lecteur. Mais c’est ce que
j’aime bien et ce texte, cet article s’y prête bien… Et puis, depuis longtemps,
j’écris les textes de mes aventures, de nos aventures à deux maintenant,
longtemps après les avoir vécus (parfois plus de trois mois plus tard). Je
trouve donc très sympa de mêler un peu la réalité du temps de l’écriture avec
le présent du vécu de notre voyage…